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Première expérience d'un Paris-Grenoble

33 octets ajoutés, 1 juillet 2008 à 18:27
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J'envisage alors d'aborder les gens qui font le plein. Un jeune m'amène à Belle-Epine, accèssoirement le plus grand centre commercial de France, il me pose sur une sortie menant à une nationale qui allant vers le sud doit logiquement déboucher sur l'A6. Aimablement il me lâche 5 clopes, ça fait toujours plaisir.
Là encore il y a un bouchon un vieux accepte de me prendre et me dépose une demi-heure après, à une autre station service, 2km plus loins... Cette station est absolument glauque, elle n'est séparée de la route que par un trottoir de 1m de large et insérée dans une énorme tranchée de béton gris-noir. Cette fois l'attente est longue, l'air est irrespirable et la chaleur suffocante. En l'espace de trois quartquarts d'heure, ce sont des centaines de bagnoles qui passent devant moi à une allure d'escargot.
Je n'en peux vraiment plus, je fini par presque agresser un camionneur pour qu'il me prenne. Il me dit qu'il va vers la Bretagne, et merde, mais qu'il y a une séparation à un endroit pour aller à Lyon, bon m'en fout j'y vais.
Finalement, après être sorti du bouchon, on est sur l'autoroute, il s'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence, me montre un panneau au loin et me dit "tu vois à droite c'est la Bretagne, c'est là que je vais, à droite gauche c'est pour Lyon, avec un peu de chance quelqu'un te prendra". Génial sauf que toutes les voitures roulent à 130 que l'embranchement en question est au moins à 1km, que jamais une voiture ne s'y arrêtera, et que mon espérence de vie sur cette bande d'arrêt d'urgence est d'après le prévention routière d'une vingtaine de minute. La situation est donc quelque peu délicate.
Je n'ai rien d'autre à faire que marcher dans les hautes herbes sèches et désagréables derrière la glissière. J'arrive à un premier pont "yé trop cool je suis tiré d'affaire", et non je ne croyais pas si bien dire, il y a des barbelés à passer et le pont est un tronçon de voie de l'orlyval! Deuxième pont, une voie de TGV! décidement j'ai vraiment l'air d'un con.
Enfin bon heureusement ça n'est pas tous les jours comme ça, Paris-Lyon c'est tout à fait possible il suffit de bien choisir son lieu de départ et de prendre son temps, je l'ai refait depuis. Le stop est toujours une valeur absolue, mais comme partout c'est en ayant connu l'echec qu'on apprécie vraiment le succès.
 
 
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